mardi 13 novembre 2012

Cérémonial du Départ routier

Une étape nous est proposé pour notre vie d'homme : le départ routier. Ce n'est pas seulement un moment, c'est une étape, vers laquelle on a cheminé et qui nous aidera a tailler le reste de la route. Je vous livre le cérémonial de cette étape, tiré du site de la Route
Le Routier : Chef, s’il plaît à Dieu et à vous-même, je demande à devenir routier Scout d’Europe.Le Chef : Tu te présentes à la route, mais sais-tu comment la route se présente à toi ?
R. : Oui, chef.
C. : As-tu songé que pour avoir accès à la route, il faut commencer par sortir de ta maison et de toi-même, renoncer à ton égoïsme, à ton confort, à ta sécurité, rechercher ce qui est difficile et vouloir vivre rudement ?
R. : Oui, je le veux.
C. : Veux-tu demeurer viril et sobre, n’être esclave ni de tes caprices, ni des modes, ni des erreurs du jour, et garder toute ta vie une âme de pauvre ?
R. : Oui, je le veux.
C. : As-tu compris, par notre amour de la nature et du camp, qu’un routier scout ne saurait s’accomoder d’un monde truqué où les tricheurs sont rois ? Promets-tu de conformer tes actes et tes pensées aux exigences du réel ?
R. : Je le promets.
C. : As-tu compris par la communion à la peine des hommes que nous avons recherchée dans nos entreprises et dans nos services, que la vie est à prendre au sérieux, que tout acte d’un routier scout compte et engage ?
R. : Oui, j’ai compris.
C. : En débouchant sur la route, sais-tu que tu consents d’avance au don de toi-même à tout venant, que tu n’appartiens plus à toi mais aux autres ? Es-tu prêt à servir ?
R. : Oui, chef, je demande d’être considéré comme étant toujours de service.
C. : As-tu songé que la route ne s’arrête pas à la frontière ? Te sens-tu prêt à parcourir la distance qu’il faudra pour rencontrer les autres ?
R. : Oui, chef, j’y suis prêt.
C. : As-tu compris à travers nos activités et nos chapitres qu’un routier scout doit aimer passionnément la vérité, qu’il ne se contente pas d’à-peu-près, ou de la possession tranquille de vérités toutes faites ? Veux-tu, en toute chose, rechercher humblement le vrai et servir librement l’ordre retrouvé sans écraser les autres sous le poids de ta découverte ?
R. : Oui, je le veux.
C. : Sais-tu enfin qu’un routier scout n’est jamais satisfait de lui-même et ne se considère jamais comme arrivé ? Veux-tu faire aujourd’hui mieux qu’hier et demain mieux qu’aujourd’hui ?
R. : Oui, je le promets.
C. : Promets-tu de ne jamais regarder la vie comme une partie de plaisir, mais comme une mission dont rien ne doit te détourner ? Es-tu décidé à travailler et à combattre sans jamais oublier que le règne du Christ est le but de ta route ?
R. : Oui, j’y suis décidé.
C. : Entre donc en routier scout dans une communauté d’hommes et renouvelle ta promesse de Scout d’Europe en sachant désormais que sur ta parole on doit pouvoir bâtir une cité. (Le baussant s’incline alors devant le routier).
R. : J’ai promis :
Sur mon honneur avec la grâce de Dieu de servir de mon mieux Dieu, l’Église, ma patrie et l’Europe, d’aider mon prochain en toutes circonstances, d’observer la loi scoute. Je promets en outre de soutenir le groupe de ... x .... et la fédération du scoutisme européen.
C. : Reçois maintenant les signes de ton nouvel état.
  • Prends ce bâton fourchu, image de la fidélité au sol ancestral et de l’ouverture du coeur qui sont les marques du routier Scout d’Europe.
  • Accepte cette hache, symbole de la volonté qui t’ouvrira un chemin à travers les difficultés. Et si jamais la route te manque, fais-la.
  • Reçois ces lettres d’argent qui montreront à tous que tu es routier Scout d’Europe. Rappelle-toi qu’elles ne doivent jamais être portées par un lâche ou un menteur.
  • Reçois, enfin, les trois couleurs portées par tous les Routiers du monde. Qu’elles évoquent ce qui en toi, de chaque âge, ne doit jamais mourir !
  • Jaune, couleur des louveteaux, image du soleil, pour que ta foi joyeuse illumine ceux qui t’entourent.
  • Vert, couleur des éclaireurs, de tout ce qui grandit, pour que l’espérance t’entraÎne toujours plus loin.
  • Rouge, couleur de la route, symbole d’amour et de sang, pour que tu n’épargnes ni l’un ni l’autre au cours de ton existence.
Un routier scout qui n’a pas tout donné, n’a rien donné.
Un routier scout qui ne sait pas mourir n’est bon à rien.
Mais souviens-toi qu’il est parfois tout aussi difficile de vivre, et maintenant, frère, à Dieu vat...
Le Père : Pars donc, nourri de la parole divine et du réconfort des promesses du Christ. Que la croix scoute “à huit pointes aigües” te rappelle les huit béatitudes du sermon sur la montagne :
« Heureux ceux qui ont un coeur de pauvre, car le royaume des cieux est à eux ;Heureux ceux qui sont doux, car ils possèderont la terre ;Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ;Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ;Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ;Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu ;Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu ;Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux... »Pars maintenant, derrière le Christ. Que la foule des saints et des saintes t’accompagne, aujourd’hui, demain et jusqu’en l’éternité !
Que Notre-Dame te vienne en aide et que la bénédiction du Dieu tout puissant, Père, Fils et Saint-Esprit descende sur toi et y demeure à jamais.
Tous chantent l’appel de la route

lundi 19 septembre 2011

Les Saints

"Faites des Saint vos amis!"
Voici une invitation de Mgr Barbarin aux jeunes de Paray le Monial (il y a .. ans!).

2 questions viennent naturellement :
  1. Qu'est ce qui qualifie un ami ?
  2. Comment faire d'un Saint un ami?
Je pense qu'un ami est une personne que nous avons appris à découvrir par ses faits et par ses gestes. A force de le découvrir, une relation de confiance c'est installé entre nous.

Un saint peut être un ami si nous prenons le temps de découvrir ce qu'il a fait. En lisant ce qu'il a fait, cela nous interroge aussi sur ce que nous faisons. C'est de cette relation de découverte et de questions que naîtra une amitié, voir une admiration de cet ami.

Je vous invite à découvrir :

Saint Paul

A travers ces réflexions, je vous propose de découvrir Saint Paul. En quoi est ce un personnage hors du commun, pourquoi est-il un exemple pour nous et aujourd'hui?

Je ne vais pas faire une étude de tout ces écrits, mais je voudrais relire sa vie pour découvrir ce personnage.

Paul est un passionné de Dieu. C'est un juif qui connait bien les écritures à tel point qu'il est choisi pour persécuter les Chrétiens, car il ne peut y avoir qu'un seul Dieu et il se doit de punir les blasphémateurs.
Paul est aussi quelqu'un d'érudit qui parle plusieurs langues dont l'araméen et l'hébreux en plus du grec qui est sa langue natale.

Le moment clé pour saint Paul se trouve sur le chemin de Damas (Actes 9). Il marche avec ses connaissances et sa foi, il marche pour son Dieu. Mais en chemin, Dieu l'interpelle et lui révèle la bonne nouvelle : Jésus est vivant.
Paul passera alors 3 jours dans le noir avant de rouvrir les yeux avec l'imposition des mains d'un disciple.

Après cette révélation, Paul est remplie d'une nouvelle force. Il comprend qui est Dieu. Et donc annonce cette bonne nouvelle. Grâce à ses origines et ses connaissances, il portera la bonne parole de Jérusalem jusqu'en Grèce.

Comme c'est quelqu'un de fidèle, il prend des nouvelles des communautés qu'il a fondé, il les réprimande, il les félicite comme le ferait un frère pour sa famille. On retrouve beaucoup de ces lettres dans la Bible.

Ce que j’apprécie chez St Paul, c'est sa fidélité et l'énergie qu'il met dans ces convictions. Il n'y a pas de timidité, il est tout entier au Christ. Bien que son passé fasse peur aux chrétiens, il s'en sert aussi pour montrer la miséricorde de Dieu.
Beaucoup de ses lettres ont été écrites en prison et pourtant, elle respire la joie. Car sa joie est de faire la volonté de Dieu, sa liberté est d'annoncer la Parole. Je le soupçonne même d’apprécier d'être en prison pour avoir du temps pour écrire.

Un routier sera apprécier se Saint missionnaire qui à découvert Dieu sur la route. La découverte de la bonne nouvelle à créer l'unité de vie de Paul et lui à donner la force de vivre selon ses convictions.

Et nous? Que faisons nous de nos talents? Sommes nous un?

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Pour ceux qui veulent découvrir un peu plus Saint Paul :

dimanche 13 mars 2011

Dieu, l'Argent et nous

Nous ne pouvons servir Dieu et L'argent, mais pourtant, nous cherchons à en gagner et cela nous occupe une grande partie de notre temps.

Suite à un texte proposé lors de la messe de fin février, le père nous donna une belle homélie que je voudrais reprendre ici.

D'après l'Evangile (Mat. 6 24-34), nous ne pouvons servir 2 maîtres : Dieu et l'argent. Il ne faut pas s'inquiéter des choses matérielles de la vie, car celle ci ne s'arrête pas qu'à cela.
Dans un premier temps, je me suis sentis frustré. Si j'ai fait des études, c'est aussi pour gagner de l'argent. Alors être Chrétien c'est être stupide et assisté ? Si Dieu s'occupe de tout, pourquoi ferais-je quelques choses ?

Heureusement, le prêtre nous donna de l'eau à notre moulin.

L'Évangile nous dit surtout de ne pas mettre l'argent au cœur de nos priorités. Lorsque je dis que j'ai fait des études pour gagner de l'argent, je l'ai fait en premier lieu pour faire un boulot intéressant qui puisse capter mon attention toute la journée.

Puis le prêtre nous donna un autre Évangile : Mat 25, 14-30, l'Évangile des talents, mis en relation avec le livre de la Genèse, 1, 29. Dieu nous donne des talents, et Il nous donne la Création. Ces dons, nous devons les faire fructifier. C'est un devoir pour un Chrétien de prendre soin de ce qu'il lui a été confié, que ce soit une personne ou un talent.

Le but de ces talents et des dons que fait Dieu à l'homme sont des dons pour le faire grandir et le ramener à Lui. Il nous donne les moyens d'avancer, à nous d'accepter des les prendre. Nous revenons alors à la question de la Foi : faisons nous le choix de Dieu dans nos vies ? Acceptons nous d'avancer avec lui ? Si oui, nous devons avancer en prenant soin des autres, mais aussi en prenant soin de faire fructifier le Don de Dieu dans nos vies.

"Je te Bénis mon Créateur pour la merveille que je suis"

Bon carême.

samedi 26 décembre 2009

le Magnificat

Dimanche 20 décembre 2009

L’Evangile du jour nous propose le passage du Magnificat. Nous nous situons après la visitation, Marie est enceinte et elle part rendre visite à sa cousine Elisabeth qui est enceinte aussi.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-45.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Cette Evangile à résonné en moi de façon particulière aujourd’hui. Marie est l’exemple même de l’engagement. C’est son « Oui » à Dieu et ce qu’il sous-entend qui est notre modèle. Quand je dis sous-entend, je parle de la connaissance de la foi, de la confiance en Dieu et de la fidélité avec Dieu.
Quand on parle de l’engagement, comment ne pas penser au mariage ? Je trouve que Elisabeth s’adresse à nous aussi aujourd’hui, en nous disant de nous « heureux ceux qui croient en l’accomplissement de la Parole ». La parole pour nous est une parole d’Amour, une parole d’alliance.
On dit souvent que Dieu est toujours proche de nous, mais que nous ne l’entendons pas toujours. Là encore, c’est Marie, la mère de Dieu qui vient voir sa cousine, portant l’enfant Dieu. Et Elisabeth à besoin de son enfant qui trésaille en son sein pour se réjouir pleinement de la venu de marie, en tant que mère de Dieu.
Pour moi, cela signifie qu’on ne peut être Chrétien seul, qu’on a besoin des autres pour Dieu qui vient dans nos vies. Et même si Dieu est caché (ici dans le ventre de Marie), il vient nous visiter. Alors apprenons à nous réjouir comme Elisabeth pour la venue de Dieu dans nos maisons.

vendredi 3 juillet 2009

Ils reçurent le nom de "Chrétiens"

je me permets de reprendre les écrits de James Haggerty, tiré du Magnificat de mai 09.

Depuis quand le monde ne dit-il plus des chrétiens : "Regardez comme ils s'aiment ?"

Selon Tertullien, dans l'Empire romain, au IIe siècle, on désigne le chrétien par le nom de chrestianus (dérivé de khrèstos en grec) et non de christianus (dérivé de Khristos, "messie"). Dans l'Antiquitité, khrèstos était un titre d'honneur attribué à ceux dont les rapports avec les autres étaient exemplairement emprunt de khrèstos, c'est-à-dire de bonté, de générosité, de prévenance et de bienveillance. C'était au sens propre des "bien-faiteurs". Dans le culte judaïque, c'était le titre de Dieu lui même et, dans la liturgie paléochrétienne, la grand acclamtion du Père : Kurios khrèstos ! "Seigneur bien-faiteur !". Saint Paul désigne la khrèstos comme un expression visible de l'agapè : hé agapé khrèsteuétaï (1 Co 13,4 : La charité est patiente, elle est pleine de bonté). L'Epitre aux Ephésiens (2,7) dit que le Christ Jésus est la khrèstotès du Père pour nous les hommes et pour notre salut.

Aujourd'hui, en revendicant le nom de "chrestiens" (et non de "christiens"), puissons-nous manifester au monde ce que ce nom désigne : non pas d'abord l'appartenance à une religion, la profession d'une doctrine, la pratique d'une loi morale et l'assuétude à une spiritualité, mais le plus haut témoignage de l'agapé. Puisse notre vie être ainsi vraiment apostolique, afin que le monde croie (Jn 17,21).

commentaire :
de Jn 13, 35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.
Voila donc notre programme pour vivre en chrétien !

dimanche 21 juin 2009

Un seul secours

Encore un bon exemple de la Parole Vivante en écoutant la parole d'Evangile d'aujourd'hui (Mc 4, 35-41)

En voulant traverser la mer, les disciples et Jésus se retrouvent dans une tempête. Les disciples paniquent tandis que Jésus dort. Ne sachant plus que faire, je cite :
Ses compagnons le (Jésus) réveillent et lui crient : « Maître, nous sommes perdus ; (Mc 4, 38)

Alors, Jésus calma la tempête.
Pourquoi est-ce une Parole vivante ?

Tout simplement, que quand l’homme ne sait plus quoi faire, son dernier recours est Dieu. Dieu est en nous, mais il sommeille, car on ne l’appelle pas. Mais si l’on se tourne vers lui et qu’on lui demande de l’aide, alors il vient à notre secours.

Lorsqu’on baisse les bras, il ne faut pas désespérer, mais plutôt allez se jeter dans ceux du Christ ! Il faut juste reconnaitre que nous ne pouvons pas tout faire nous même et accepter l’aide des autres, de Dieu. Car Dieu seul peut calmer nos tempêtes !

Juste un exemple de tempête qui peut nous faire baisser les bras : nos examens ! J’avoue en avoir déjà loupé, mais un ami prêtre m’a aidé à ne pas baisser les bras et à trouver des merveilles dans ce redoublement.

C’est lorsqu’on est faible et que notre ego se tait que nous sommes forts, car nous pouvons entendre Dieu nous aider et le voir à l’œuvre.

Des prêtres et des Hommes.

Suite à une conversation avec le père Louis, je vous livre ce que j’en ai retenu.

L’Eglise est –elle une institution macho ? Pourquoi seuls les hommes sont-ils des prêtres, pourquoi pas les femmes ? Ne faudrait-il pas autoriser plus pour en avoir plus ?

Je voudrais rappeler ici l’importance de chaque personne dans l’Eglise. Hommes et femmes sont appelés à s’engager au service des autres. Et différentes vocations s’offrent à eux [1]. La vie consacrée, le mariage ou le célibat.

C’est vrai que pour un homme, la vie consacrée peut se traduire par la prêtrise. Pourquoi pas les femmes ? Les prêtres sont « configurés au Christ » [2], ils sont les témoins privilégiés du Christ. Être prêtre n’est pas un droit, c’est un appel.

A l’époque de Jésus, les gens choisissaient un maitre or, les disciples n’ont pas choisi Jésus, c’est Jésus qui les à appelés et ils ont répondus présent. C’est cet appel qui nous donne encore aujourd’hui des prêtres au service de notre Eglise. Mais il ne suffit pas de se sentir appelé, il faut aussi le confirmer en Eglise. L’évêque appelle le postulant à suivre le séminaire.

Et les femmes ? L’Eglise reprend simplement le choix de Jésus pour des hommes quand il a nommé les disciples. Bien qu’ayant choisi des hommes pour apôtre, beaucoup de femmes étaient avec Jésus. Ce sont les premières à avoir vu le Christ ressuscité, c’est avec Marie que nous découvrons l’engagement et le bonheur de dire Oui [3]. C’est d’ailleurs la seule à avoir été reconnue conçu sans péché, par l’Eglise (l’Immaculée Conception).

Je pense que Dieu nous créa homme et femme, différent, car nous avons chacun notre propre rôle. Nous sommes différents pour mieux nous compléter. Même si les femmes ne sont pas prêtres, elles ont un rôle important dans l’Eglise. L’homme ne fait pas mieux que la femme et inversement, nous ne sommes pas là pour faire un concours, mais pour avancer ensemble. Peut-être suis-je naïf, et pourtant, quand on se rend compte de ce que l'on peut s’apporter, c’est tellement beau.

L’Eglise demande un chemin de réflexion pour chaque vocation (séminaire, fiançailles). Elle doit reconnaître l’appel de Dieu et ensuite, aider à faire qu’il se concrétise. C’est peut être cela qui est dur aujourd’hui : prendre le temps de la réflexion. Et c’est pour cela que notre Pape est formidable. Il nous fait prendre conscience que les médias ne suffisent pas, qu’il ne faut pas se limiter aux gros titres, mais aussi comprendre le sujet dans son ensemble, prendre le temps de se forger son opinion [4]. Savoir que c’est un grand penseur nous invite à réfléchir sur ce qu’il dit, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle ! Je ne suis pas choqué que certains le critiquent, mais je suis choqué par ceux qui le font sans réfléchir et sans prendre le temps de comprendre ce qu’il veut dire. Le Pape n’est pas là pour nous dire ce que nous voulons entendre, il est le garant de l’Evangile [5] et nous transmet la bonne nouvelle, il nous indique simplement le chemin de l’évangile.

Que voulais-je dire par autoriser plus pour en avoir plus ?

Autoriser plus serait, par exemple, autoriser le mariage des prêtres. Personnellement, je pense que le célibat des prêtres est important, car on ne peut se consacrer entièrement à deux vocations à la fois. Je sais que l’Amour ne suit aucune loi mathématique, mais aimer sa famille et se dévouer entièrement à elle est un chemin différent que le ministère de prêtre qui demande de se dévouer entièrement à ses frères. Je suis peut être un peu excessif et je m’en excuse, mais un prêtre ne serait pas autant au service des autres pour Dieu s’il avait aussi la charge d’une famille.

Enfin, pourquoi avoir plus de prêtres ? En a-t-on besoin ? Un prêtre me disait que les gens en avaient moins besoin et cela ce traduisait par moins de confession. Plus nous aurons besoin des prêtres et plus nous en aurons. Comment susciter des vocations si le prêtre ne sert à rien ? Je souhaite simplement que les chrétiens puissent rencontrer des prêtres comme ceux que je connais qui leur fassent découvrir les merveilles de l’Évangile (et la mise en pratique).



Mes inspirations :

Notes :

  • [1] L’homme a une vocation, à ne pas confondre avec sacerdoce. Il y a deux types de sacerdoce dans l’Eglise : le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel qui participe chacun de l’unique sacerdoce du Christ.
    « Celui qui a reçu le sacerdoce ministériel jouit d'un pouvoir sacré pour former et conduire le peuple sacerdotal, pour faire, dans le rôle du Christ, le sacrifice eucharistique et l'offrir à Dieu au nom du peuple tout entier ; les fidèles eux, de par le sacerdoce royal qui est le leur, concourent à l'offrande de l'Eucharistie et exercent leur sacerdoce par la réception des sacrements, la prière et l'Action de grâces, le témoignage d'une vie sainte, et par leur renoncement et leur charité effective. » (Lumen Gentium 10).
    Par notre baptême (et non par notre choix de vie), nous sommes prêtres, prophètes et rois.

  • [2] Par notre baptême nous sommes tous configurés au Christ mort et ressuscité. Quant au prêtre, ils sont configurés au Christ Tête. Du 2e concile du Vatican :
    « Tous les membres doivent se conformer à lui jusqu'à ce que le Christ soit formé en eux (cf. Ga 4,19). C'est pourquoi nous sommes assumés dans les mystères de sa vie, configurés à lui, associés à sa mort et à sa résurrection, en attendant de l'être à son règne » (Lumen Gentium 7)
    « La fonction des prêtres, en tant qu'elle est unie à l'Ordre épiscopal, participe à l'autorité par laquelle le Christ lui-même construit, sanctifie et gouverne son Corps. C'est pourquoi le sacerdoce des prêtres, s'il suppose les sacrements de l'initiation chrétienne, est cependant conféré au moyen du sacrement particulier qui, par l'onction du Saint-Esprit, les marque d'un caractère spécial, et les configure ainsi au Christ Prêtre pour les rendre capables d'agir au nom du Christ Tête en personne » (Presbyterorum Ordinis 2)

  • [3] voir mon article sur le Magnificat et l'engagement

  • [4] Comme Jésus parlait en parabole, ce n’était pas compréhensible d’un premier abord. Même les disciples avaient besoin d’éclairage. Aujourd’hui, nous avons la Bible et les prêtres pour nous aider à comprendre l’Evangile.

  • [5] Le Pape est même le successeur de Pierre, l’apôtre à qui Jésus demanda d’être le berger de ses brebis, c'est-à-dire celui qui montre le chemin.

samedi 20 juin 2009

Lettre aux Philippiens, chap 2

Sur ce chapitre, je ne reprendrai qu'un phrase :
Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire,
mais que l'humilité vous fasse regarder les autres
comme étant au-dessus de vous-mêmes.
(Ph 2, 3)

Je pense que ce passage est important. Paul nous invite à ne pas travailler pour nous même, pour notre propre gloire, mais à regarder l'autre. Qu'est-ce que cela signifie ?
  • le regarder, c'est chercher en lui le visage du Christ. Et en le voyant ainsi, nous aurons alors des merveilles à apprendre et à découvrir.

  • le regarder, c'est l'écouter, c'est prendre le temps de l'entendre, de le soutenir, de le réconforter, de le féliciter. Tout simplement prendre le temps de l'aimer, d'un amour fraternelle, en tant qu'enfant du même Père.

  • le regarder, c'est prendre exemple sur le Christ et s'oublier pour les autres, au point de donner sa vie par amour. Dieu "s'est humilier lui-même, [...] jusqu'à la mort de la croix" (Ph 2,8)

  • le regarder, c'est mettre de côté son orgueil et détourner son regard de son nombril, c'est s'ouvrir aux autres. Nous ne vivons pas seul, mais avec nos frères. Jésus nous disait : A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. (Jean 13, 35)

Il y a bien sur beaucoup d'autres passages à découvrir sur ce texte, mais je vous laisse le savourer vous même !

lundi 8 juin 2009

St Thomas d'Aquin

Créateur ineffable,
source de lumière et de sagesse,
daigne répandre sur mon intelligence
un rayon de ta clarté,
chasse de moi les troubles ténèbres du péché et de l'ignorance.
Donne-moi la pénétration pour comprendre,
la capacité de retenir, la méthode
et la facilité pour apprendre, l'aisance pour parler.
Engage le début, conduis le progrès, couronne la fin,
Toi qui, vrai Dieu et vrai homme
règnes dans les siècles des siècles.

St Thomas d'Aquin "saint patron des études"

dimanche 24 mai 2009

Lettre aux Philippiens, chap 1

Nous avons commencé un Lectio Divina avec des amis en partant de la Lettre aux Philipiens. Le but est d'essayer de connaitre St Paul et de nous instruire sur les écritures qui sont une Parole vivante, mais pas toujours évidente à comprendre.

Avant de commencer à vous dire quoique ce soit, je vous conseil de puiser directement à la source : lettre aux Philipiens, chap 1

Sinon, je me permets de vous livrer ce que j'ai retenus des réflexions que nous avons eu.

Chap 1

Dans toute la lettre de Paul, celui ci parle beaucoup de lui, emploi beaucoup le "je". Sachant que St Paul était un grand orateur, un peu fier de lui, cela peut ce comprendre. Mais il faut plutôt voir cela dans le sens où Paul accepte sa mission de témoin du Christ et qu'il n'en n'a pas honte, qu'il n'a pas peur. Il place sont orgueil dans le Christ.

Déjà au début de l'épitre, l'Apôtre est dans la joie et il rend grâce. Cela devrait être dans toutes prières : commencer en rendant grâce. Être Catholique, c'est être joyeux.

Puis Paul leur rappel qu'il n'est pas plus grand qu'eux car "vous qui tous participez à la même grâce que moi". Nous sommes égaux dans la foi. Nous n'avons peut être pas les mêmes talents, mais nous sommes tous appelés à les faire fructifier (parabole des Talents : Mt 25, 14).

J'aime bien aussi le passage ou Paul leur dit qu'il les chéris avec la tendresse de Jésus Christ. On compare souvent l'Église à l'épouse et Paul à fondé cette communauté, cela explique son affection particulière pour celle ci. Cela rappelle aussi un passage des Ephésiens (Ep 5,25) où l'on exhorte les maris à aimer leur femme comme le Christ aime l'Eglise.

Puis Paul nous invite à faire fructifié notre foi, bien sur, mais aussi notre amour, notre intelligence, nos connaissances, pour discerner le bien. La proximité de la Grèce et de sa culture n'y est pas forcement pour rien. Comme quoi, déjà à l'époque, foi et raison n'était pas dissocié ! Il faut travailler à la vigne et tout tourner vers le Christ.

Paul nous parle des ses liens qui l'entravent mais que cela n'empêche pas la Parole d'être annoncé. Mais de quel lien s'agit-il ? Pour lui, c'est la prison lorsqu'il écrit ces lettres, mais ne serais-ce pas le péché en général ? Malgré tout cela, nous devons annoncer l'Evangile!

Certains annoncent le Christ par Amour, d'autre pour des motifs moins glorieux. Qu'importe nous dis Paul... Comment cela qu'importe ? C'est de l'Evangile dont on parle ! Mais pouvons nous juger ? Qui sommes nous pour juger ? Rappellez vous ce que le Christ à dit à la femme adultère (voir Jean 8 pour la réponse).
Christ n'est pas moins annoncé : je m'en réjouis.

Paul nous rappel, par son exemple, les vertus théologales :
  • la foi : Christ est ma vie
  • l'espérance : ma ferme attente et mon espérance
  • l'amour (la charité) : grâce à vos prières (amour des hommes) et à l'assistance de l'Esprit Saint (amour de Dieu)
de plus, il nous révèle que nous sommes temple de l'Esprit car il dit : Christ sera glorifié dans mon corps. Etre temple de l'Esprit ce n'est pas rien. Cela veut dire que Dieu demeure en nous, cela signifie aussi qu'il faut respecter ce corps car il est un temple. Et puis, même si tous n'est pas bien rangé, nous sommes quand même ce temple, et le Christ viendra nous aider à ranger (si on lui demande). Le plus beau moyen que nous avons aujourd'hui est le sacrement de réconciliation.

Puis, juste après avoir écrit que Christ est ma vie, Paul nous dit que la mort m'est un gain. Quelle étrange formule. Il faut se rappeler que pour les grecs et les hébreux, la mort était la fin, le néant. Or Paul affirme que la mort est un gain, et que dans la mort, nous allons vers le Christ : j'ai le désir de m'en aller et d'être en Christ.

Quoiqu'il en soit, qu'il vive ou qu'il meurt, Paul s'abandonne au Christ. S'il reste, il sera témoignage, sinon, sa mort sera son témoignage.

Pour finir, Paul écrit qu'il vous a été fait la grâce [...] de souffrir pour lui. Étrange formule que la grâce du martyr ? Sans rechercher de vivre la Passion comme notre Seigneur, Paul nous demande de ne pas renier l'Amour du Christ, quelques soit les circonstances, il faut rester fidèle en Christ.

je termine simplement par une citation de cette lettre :

que la grâce et la paix vous soient données
de la part de Dieu notre Père et
du Seigneur Jésus Christ !

samedi 23 mai 2009

Saint Paul et la lettre aux Philipiens

Cette première Lectio Divina se présente ainsi :
  • qui est St Paul et dans quel contexte sommes nous au moment de la lettre au Philipiens
  • La lettre aux Philipiens, chap 1 à 4
Pour avoir tout les liens, ==> cliquez ici ! <==

Saint Paul

Paul de Tarse pour les Romains, Saül pour les Juifs, est un homme qui reçut une éducation lui permettant de bien connaître les écritures: il fut notamment l'élève de Gamaliel, l 'un des rabbins les plus renommés de son temps. Il fit preuve d'un zèle profond pour sa religion (le judaïsme enseigné selon la tradition des pharisiens) et rejoignit les rangs des persécuteurs des premiers disciples de Jésus de Nazareth. Selon les Actes des Apôtres (ch. 8), il participa à cette époque à la lapidation d'Étienne, même si lui-même n'en touche pas un mot.

C'est en chemin vers Damas qu'il reçoit la révélation de la foi (Act, 9). Sa conversion est elle-même tout un message. Une lumière l'enveloppe lui et ses compagnons, mais lui seul entend la voix. Bouleversé par cette rencontre, Paul en perd la vue. C'est Ananias, un disciple du Christ, qui lui rend la vue en lui imposant les mains avant de le baptiser (Act 9,17).
Un amis prêtre me parlait de cette conversion : Dieu lui même vient frapper à la porte des hommes, de façon visible (la grande lumière qui enveloppe). Dieu ne force pas, mais il nous parle quand même, il faut donc écouter et ouvrir son cœur pour l'entendre. La preuve est que seul Paul entend la voix dans la nuée.

Après avoir rencontré les Apôtres à Jérusalem il séjourna longtemps à Antioche, où se trouvait une importante communauté chrétienne. Comme le disent les Actes des Apôtres "C'est à Antioche que pour la première fois les disciples reçurent le nom de "chrétiens" " (Actes 11,26)

Il fit ensuite beaucoup de voyage autour de la Méditerranée (voir carte ci-dessous), et fonda des communautés, dont celle de Philippes lors de sont 2ème voyage (Act, 16,12). Bien que cette communauté soit petite, elle aida beaucoup Paul lors de ses voyages.

Paul acquit une certaine renommée à cause de sa foi et de son témoignage, ce qui lui valut beaucoup de séjours en prison. C’est lors d'une de ces captivités (nous sommes en l’an 60 ap JC) qu’il écrivit la lettre aux Philippiens.

Cette lettre, ou épître s’appelle aussi l’épître à la joie. Paul écrit pour entretenir et soutenir la foi dans les communautés qu’il a fondées, il leur écrit aussi pour les féliciter de leur foi et pour les mettre en garde contre le péché. Ces écrits sont de beaux enseignements, car Paul était un orateur et savait trouver des formules qui marquaient. On retrouve beaucoup d'allusions à l'Ancien Testament dans ses écrits, car il était un pharisien érudit.

Paul mourut vers 67 ap JC, par décapitation et non crucifixion car la première était une mort de citoyen romain et la deuxième, lot de beaucoup de martyrs des premiers siècles, une mort infamante réservée aux peuples occupés.

nb : merci à Pauline et Emmanuel pour leurs remarques.

le 2ème voyage de Saint Paul

et voici le chapitre 1, bonne lecture !

samedi 18 avril 2009

la résurrection du Seigneur est notre espérance

nb : Le titre vient de St Augustin (Sermon 261, 1)

Bonne Pâques à tous,
le Christ est ressuscité, Alléluia !

Nous sommes dans la joie car nous savons que l'Amour triomphe, car nous savons que nous sommes aimés.

Même si le plus simple est de reprendre les évangiles de la Passion, de les relire et de les méditer, je voudrais reprendre ce que j'ai entendu lors de cette semaine sainte, vous faire partager ce que j'ai appris.

Le jeudi Saint nous rappelle la dernière scène, l'institution de l'eucharistie. Mais ce texte (Jean 13, 1-15) nous rappelle surtout que Jésus est serviteur et que nous devons, à son exemple servir. Ce geste de Dieu à nos pieds veut aussi nous rappeler que même si il sait tout, il se fait plus petit pour nous écouter. Il se met devant nous, il se propose à nous, mais il ne s'impose pas. Cela nous rappelle Jésus avec l'aveugle : "que veux tu que je fasse pour toi ? (Marc 10, 51)". Dieu est omniscient, mais comme l'Amour ne s'impose pas, il nous demande, il est à notre écoute et il se tient prêt pour nous. Dieu, la Trinité Sainte ne demande qu'une chose : ouvrir notre cœur à l'Amour pour que nous puissions en rayonner !

Je voudrais vous de Pâques maintenant.
Pâques, c'est le moment ou la foi chrétienne prend toute sa signification : le Christ est Ressuscité ! Cette bonne nouvelle est un nouveau départ pour beaucoup de personnes, bonne nouvelle qui arrive jusqu'à nous aujourd'hui.
Je vais vous parler maintenant du baptême (pour vous parler de Pâques !!). Cette bonne nouvelle de Pâques, quand elle s'enracine dans notre cœur (plus de détails : Parabole de semeur, Mat 13, 4), c'est la foi qui germe en nous. Mais, je veux bien le reconnaitre, ce n'est pas évident à voir, alors nous avons le baptême qui est le signe extérieur de cette foi venu s'enraciner en nous grâce à l'écoute de la Parole.
Par le baptême, nous devenons prêtres, prophètes et rois :
  • Roi, car nous sommes fils de Dieu, et comme il est roi... en revanche, notre royauté n'est pas de ce monde, elle se trouve dans l'Amour de Dieu.
  • Prophète car nous avons un devoir de proclamer la bonne nouvelle. Comment rester silencieux quand on connait un tel Amour ?
  • Prêtre car nous sommes invité au sacerdoce du Christ. Qu'est ce donc que ce sacerdoce ?
    # Le sacerdoce c'est vivre l'Amour infinie du Christ, à son exemple. C'est l'accomplissement du 1er et du 2ème commandement de Dieu : Aimer Dieu et son prochain
    # C'est aussi vivre la dimension de service. Le maître est serviteur ! Nous ne sommes pas plus grand car nous sommes chrétiens, nous sommes juste des serviteurs de l'Amour.
    # C'est aussi vivre la purification. Cela veut dire être à l'écoute de l'autre, lui tendre la main, voir dans son visage le Christ ressuscité. La purification est celle de notre cœur et de notre regard envers l'autre.
    Jésus viens laver les pieds de ces disciples pour les purifier. Il veut leurs faire changer le regard qu'ils peuvent avoir sur le monde. A l'époque, même les esclaves ne lavaient pas les pieds, le maitre encore moins !! Mais nous sommes invités à changer notre regard, pour voir avec le regard de Dieu !

C'est un peu genre mission impossible ? Vous oubliez que nous sommes bien équipé : non seulement nous avons l'eucharistie pour reprendre des forces à la table du Christ, mais en plus, nous avons le sacrement de réconciliation pour nous aider à retrouver le regard d'Amour que nous devrions avoir sur les autres !


A chaque Pâques, nous nous souvenons de notre baptême, car nous sommes baptisés dans le Christ qui triomphe de la mort. Cette Pâques, c'est la fête de l'Amour de Dieu pour nous, c'est notre fête à nous aussi qui sommes fils de Dieu. Alors soyons dans la joie car Dieu est avec nous !

dimanche 5 avril 2009

Messe en Français - Messe in Deutsch

Voici la liturgie de la messe, en allemand et en Français !!
Hier ist die Messe in Deutsch und Franzosich !!
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bonus : la messe en français, anglais, espagnol (Merci à la CC de Centrale Paris )

bonus 2 : jeu de l'oie sur la messe (niveau débutant... mais interessant quand même !)

la Passion

Je voudrais vous livrer une réflexion sur l’évangile de la Passion. Mais comme c’est un évangile très riche, je ne vous fais part que d’une de mes réflexions. Je vous invite, en commentaire, à me faire part d’un point qui vous a le plus marqué dans la lecture de cet évangile car nous n’entendons pas tous la même chose à l’écoute de la Parole Vivante.

Pour ceux qui le veulent, je vous propose de relire ce magnifique évangile de la passion :
L’évangile de la Passion selon St Marc


Laissez-moi vous parler de St Pierre.

Saint Pierre était un disciple fidèle de Jésus, c’est celui qui a dit (aidé du St Esprit) : Tu es le Christ (Luc 9, 20). C'est un des premier disciples. Et juste avant la Passion, Pierre redit sa fidélité : Même si tous viennent à tomber, moi je ne tomberai pas (Marc 14,29). On voit ici un Pierre humain, plein de bonne volonté, plein de fidélité. C’est un homme travailleur qui sait l’importance de la parole donnée. C’est un homme bon qui à ouvert son cœur à Dieu. L’Esprit Saint parle par lui, et il suit Jésus.

Mais comme un humain, il a ses faiblesses et devant la mort, il a peur et il renie. Comment ne pas le comprendre ? Il suivait un grand prophète et celui-ci va être crucifié. Devant les choses horribles, devant un grand obstacle (on a tous notre propre croix…), on peut, comme Pierre renier sa parole.

Je vous pose maintenant une question : comment allons nous juger cet homme ? Il a trahi, il n’est donc plus digne de confiance ! Il s’est endormi alors qu’il devait veiller, il renie Jésus.

Mais voila, la justice de Dieu n’est pas celle des hommes. Pierre comprend alors que Jésus lui avait déjà pardonné, quand il lui avait prédit son reniement. Et Pierre s’en va en pleurant. Que faire devant tant d’amour ? Pierre reconnait son péché, reconnait sa faute, son erreur et par la même occasion il comprend au plus profond de lui que Dieu est Amour. Pour moi, c’est la conversion de Pierre. Comme un enfant doit passer de la foi transmise de ses parents à une foi personnelle, ou comme ceux qui découvrent le Christ, nous découvrons un jour que Dieu est Amour. Et cette découverte nous subjugue, nous envahit ! Joie ! Dieu nous aime ! Alors comment ne pas pleurer devant tant d’Amour ?

Et Dieu pardonne. Mais il nous demande ensuite d’être témoin de son Amour, car nous ne devons pas garder pour nous cette bonne nouvelle. Pierre en est un bon exemple : il est devenu le premier pape ! Sans aller jusque là, nous sommes nous aussi, à l’exemple de Pierre, invités à rayonner de la joie d’être aimés de Dieu.

Bonne semaine Sainte et bonne fête de Pâque !

Ps : Dieu nous aime.